Au printemps et en hiver, les eaux sont froides et le poisson se réfugie en bordures, parfois dans une cinquantaine de cm d'eau, bien protégés dans les tas de branchage, les racines, la végétation des rives, etc.
En étang, les zones encombrées de nénuphars et de branchages, les roselières, les berges boisées, etc. sont peuplées de carnassiers toute la belle saison.
Les pêcheurs abandonne ces secteurs de peur d'y laisser leurs leurres. Pourtant, avec la bonne technique et les bons leurres, vous pouvez y débusquer des poissons qui s'y croient en sécurité.
Il faut s'approcher le plus possible et avec une grande discrétion des postes encombrés, que ce soit en barque ou du bord. Puis, d'un geste précis, on dépose le leurre dans une trouée d'obstacles, où on le laisse descendre en l'animant. Si au bout de plusieurs essais, on n'a pas de touche on essaie dans une autre trouée.
Il existe trois types de leurres utilisables pour leurs qualités anti-accrochage : le spinner-bait, le jig et le leurre souple sur montage texan ou weightless.
• Les spinners et les jigs accrochent un peu plus souvent, et on les réservent donc aux postes moins « dangereux » : nénuphars, roselières, gros branchages pas trop denses. leurs silhouette compacte plaient aux carnassiers, et ils permetent de ferrer à la touche.
• Le montage texan ou weightless passe partout et il est plus économique. En revanche, il faut rendre un peu la main à la touche pour permettre au poisson d'engamer, surtout si l'on emploie un leurre allongé.
Dans un cas comme dans l'autre, le ferrage est énergique, et on bride le poisson d'entrée de jeu pour l'extraire vite de l'obstacle.
Poste typique au pitching sur la sèvre nantaise: